La scénographie figure une cellule de prison. Elle est constituée d’une boîte de tulle gris, aux dimensions d’une cellule de la prison de Fresnes, avec à l’intérieur quelques éléments de mobilier : un lit d’appoint, une table, une chaise et une cuvette de toilettes. Une fenêtre et une bouche de chauffage sont figurées en lumière grâce à des gobos.
La lumière qui « passe par la fenêtre » change en fonction de l’horaire des actions et s’agrémente ou non de sources « artificielles ».
Les enceintes de diffusion sont multiples et spatialisées pour rendre compte de l’ambiance carcérale sonore et du réseau de communication utilisé à cette époque (« Radio Fresnes ») : l’extérieur qui provient de la fenêtre, les sons des cellules inférieures et supérieures qui arrive par la gaine du chauffage, les sons de la cellule mitoyenne par la canalisation des toilettes, le son propre à l’intérieur de la cellule et la voix de l’acteur, l’espace sonore mental du personnage. Des vidéos sont projetées sur les faces avant et arrière de la boîte donnant à voir des photos, des textes, des graffitis et des dessins animés.